Récupérer l’eau de pluie avec une cuve souple : une solution durable pour arroser son potager et son jardin

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Écrire par Armand

4 avril 2025

Face à l’augmentation des périodes de sécheresse et à la montée des préoccupations écologiques, de plus en plus de particuliers cherchent des alternatives pour économiser l’eau tout en préservant leur jardin. Parmi les solutions simples et efficaces, la cuve souple – aussi appelée citerne souple – s’impose comme une option économique, écologique et facile à mettre en place. Focus sur cet équipement malin qui permet de récupérer l’eau de pluie pour arroser potager et jardin en toute autonomie.

Une réponse pratique aux défis de l’arrosage en période de sécheresse

L’eau, une ressource de plus en plus précieuse

Ces dernières années, les restrictions d’eau sont devenues monnaie courante dans de nombreuses régions françaises. Arrosage interdit en journée, limitations pour les cultures, interdiction de remplir sa piscine… les usages de l’eau potable sont désormais strictement encadrés dès les premières alertes de sécheresse.

Pour les passionnés de jardinage et les amateurs de potager, ces restrictions compliquent l’entretien des plantes, surtout en plein été. Pourtant, il existe une ressource gratuite, naturelle et parfaitement adaptée à l’arrosage : l’eau de pluie.

Pourquoi récupérer l’eau de pluie ?

L’eau de pluie présente de nombreux avantages pour l’arrosage :

  • Elle est douce (pas de calcaire) et donc meilleure pour les plantes ;
  • Elle est gratuite, ce qui permet de faire baisser la facture d’eau ;
  • Elle est disponible naturellement, surtout au printemps et en automne.

Encore faut-il disposer d’un système de stockage adapté. C’est là qu’intervient la cuve souple.

La cuve souple : un système ingénieux pour stocker l’eau de pluie

Qu’est-ce qu’une cuve souple ?

La cuve souple est un réservoir en toile armée, conçu pour contenir de grandes quantités de liquide, notamment de l’eau. Contrairement aux citernes rigides traditionnelles, elle est légère, facile à transporter et ne nécessite pas de travaux lourds.

Elle s’installe rapidement, sur un sol plat et stable (dalle, lit de sable compacté ou géotextile), et se raccorde à une gouttière ou un collecteur d’eau de pluie via un simple tuyau.

Les avantages d’une citerne souple pour le jardin

  • Capacité modulable : de 1 000 à plus de 50 000 litres selon les besoins ;
  • Installation facile et rapide, sans permis de construire ;
  • Discrétion : posée au sol, elle peut être camouflée ou installée sous une terrasse ;
  • Résistance : fabriquée en matériaux robustes, elle résiste aux UV et aux variations de température.

C’est donc une solution idéale pour les foyers qui souhaitent stocker l’eau de pluie sans gros investissement, ni empiètement visuel sur leur espace extérieur.

Comment utiliser une cuve souple pour arroser son potager ou son jardin ?

Une solution autonome et efficace

Une fois la cuve souple installée et remplie grâce à la récupération des eaux de pluie, l’arrosage devient un jeu d’enfant. Il suffit d’y raccorder un tuyau d’arrosage, une pompe immergée, ou même un système goutte-à-goutte pour un arrosage économe et ciblé.

Résultat : le potager et le jardin bénéficient d’un arrosage régulier, même en cas de restrictions.

Quels types de plantes peut-on arroser avec l’eau de pluie ?

  • Les légumes (tomates, salades, courgettes…) ;
  • Les plantes aromatiques (basilic, thym, menthe…) ;
  • Les arbustes et plantes ornementales ;
  • Les pelouses et haies.

L’eau de pluie, non traitée chimiquement, est parfaitement adaptée à tous ces usages, à condition que la cuve soit bien entretenue et protégée des pollutions extérieures.

Un choix responsable et écologique

Réduire son empreinte environnementale

Utiliser une cuve souple pour récupérer l’eau de pluie, c’est participer à la préservation de la ressource en eau. En moyenne, un toit de 100 m² peut récupérer jusqu’à 70 000 litres d’eau par an. Une quantité non négligeable, qui peut couvrir une grande partie des besoins en arrosage.

C’est aussi un geste fort pour l’environnement, puisqu’on réduit sa dépendance à l’eau potable, issue le plus souvent de nappes phréatiques déjà fragilisées.

Une économie sur le long terme

Si l’achat d’une cuve souple représente un petit investissement initial, il est vite rentabilisé par les économies sur la facture d’eau, en particulier pour les foyers qui arrosent régulièrement leur jardin. De plus, certaines collectivités proposent des aides financières ou subventions pour l’installation de récupérateurs d’eau de pluie.

Comment bien choisir sa cuve souple ?

Voici quelques critères à prendre en compte avant d’investir :

  • La capacité : selon la surface du toit et les besoins d’arrosage, privilégiez une cuve entre 3 000 et 10 000 litres pour un usage domestique classique ;
  • L’emplacement : choisissez une zone plane, à l’abri des branches et des objets susceptibles d’endommager la bâche ;
  • Le raccordement : vérifiez la compatibilité avec vos descentes de gouttières ;
  • La qualité : optez pour une cuve fabriquée en France ou en Europe, avec des matériaux certifiés pour le contact avec l’eau non potable.

La cuve souple, alliée des jardins écoresponsables

Dans un contexte de transition écologique, la citerne souple apparaît comme une alternative simple, économique et durable pour récupérer et stocker l’eau de pluie. Elle permet de conserver un jardin verdoyant et un potager productif, même en période de sécheresse ou de restrictions.

Facile à installer, discrète et résistante, elle s’adresse à tous ceux qui souhaitent agir concrètement pour la planète tout en réalisant des économies durables.

Alors, pourquoi ne pas sauter le pas ? Votre jardin – et votre facture d’eau – vous remercieront !

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Armand, je suis journaliste indépendant et militant pour les alternatives durables. Formé aux sciences sociales et à l’écologie politique, je consacre mon temps à documenter les initiatives locales qui réinventent nos manières de consommer, de produire et de vivre ensemble. Passionné par les modes de vie résilients, les luttes citoyennes et les formes concrètes d’autonomie, je parcours la France pour rencontrer celles et ceux qui agissent au quotidien pour un monde plus juste.

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